Histoire
Les origines du village sont controversées, mais Louga s'est
rapidement agrandie et développée, notamment grâce au fort militaire
édifié en 1883 par les autorités coloniales françaises pour pacifier la contrée menacée par les Tiedos (guerriers).
Par la suite Louga est promue chef-lieu de province et rattachée à
la colonie française. Très vite, la bourgade attire les populations
musulmanes éprouvées par les exactions des Tiédos.
En 1887, Louga comptait un millier d'habitants, s'adonnant à l'agriculture et à l'élevage. A la fin du XIXe siècle,
Louga commence à prendre les traits d'un centre urbain et à jouer un
rôle dans la vie économique et sociale du terroir dénommé Ndiambour. Le
18 janvier 1887,
Louga est érigée en cercle. Ce changement de statut permet une
réorganisation de la ville pour faire face aux défis qui l'attendent.
Ainsi, un premier lotissement est construit en 1894.
Louga ressemble désormais à bien d'autres villes coloniales, avec un
centre ville disposant de toutes les infrastructures et des quartiers
périphériques totalement démunis.
Au début de l'année 1900,
Louga connaît un développement considérable avec l'implantation du
Marbath, ou marché à bétail. Dans le Santhiaba, quartier ouest de la
ligne de chemin de fer du Dakar-Niger, un autre lotissement est construit en 1901, ce qui lui vaut une promotion en commune mixte en 1905. L'accession du Sénégal à l'indépendance renforce le développement de cette ville dont la population croît rapidement.
Les réformes administratives qui se sont succédées depuis la période
coloniale ont ainsi fait passer la ville de Louga des statuts de
chef-lieu de province, de cercle, de commune mixte au statut de
commune. Le périmètre communal actuel qui couvre une superficie de 1800
hectares a été défini par arrêté n° 7840 du 02 novembre 1954.
Il s'est considérablement élargi suites aux nombreux lotissements
consécutifs, aux installations massives des populations. Les extensions
urbaines ont franchi la limite du terrain communal entraînant un
empiètement sur les terrains des villages environnants. Aujourd'hui, le
périmètre communal projeté, s'étend sur une superficie d'environ
3035,25 hectares, soit une extension de 75%.